Lucie d’Aubrac fait partie des noms les plus illustres dans l’histoire de la France. Bien entendu, ce nom ne parle pas forcément à tout le monde. C’est en connaissant le personnage et son histoire que l’on comprendra son parcours et surtout l’importance de son combat. Ce type de personnage se définit également par une idéologie forte.
Les débuts de Lucie Aubrac
Lucie d’Aubrac est son nom le plus connu, mais en fait cette résistante française très célèbre s’appelle Lucie Bernard. Fille de Louis Bernard et de Louise Vincent, Lucie Bernard est née le 29 juin 1912 à Paris. C’est un an après que sa sœur Jeanne est née et c’est également l’année où la famille s’installe dans l’Eure. Son père sera, par la suite, blessé après sa mobilisation au début de la guerre en 1915 et sera partiellement invalide. En 1924, Lucie et Jeanne seront déclarées pupilles de la nation.
Lucie et Jeanne étudient avec ardeur sous la motivation de leurs parents. Lucie tentera de passer le concours à l’École normale d’institutrice de Batignolles pour échouer deux fois de suite en 1929 et 1930. C’est depuis 1932 que Lucie militera dans les jeunesses communistes tout en fréquentant les associations pacifistes et étudiantes.
Son histoire avec la résistance
C’est en 1938 que Lucie d’Aubrac sera nommée professeur agrégée à Strasbourg où elle rencontrera son mari Raymond Samuel. Le mariage fut célébré en 1939. Le début de la guerre bouleverse les plans de Lucie. Cette guerre qui a fait prisonnier son mari à Sarrebourg. Elle organisera son invasion en août 1940. C’est en 1941 que les époux intégreront l’organisation anti-nazie et anti-vichyste. Ils participeront activement à de nombreuses activités. 1941 fut l’année de la naissance de Jean-Pierre, le fils du couple, ainsi que le lancement du journal de résistance commençant ainsi le mouvement de Libération-Sud.